Le Canada renforce la surveillance des aliments végétaux importés et des aliments à base de substituts de protéines
July 23, 2025
Le paysage alimentaire canadien évolue, les produits à base de plantes et de substituts de protéines gagnent en popularité.Comme les marques mondiales visent de plus en plus les rayons canadiens, l’examen réglementaire s’intensifie, surtout à la suite d’incidents récents de salubrité alimentaire liés à des catégories d’aliments non traditionnelles.
Pourquoimaintenant? Assurer une sécurité accrue
Une éclosion de listériose en 2024, attribuable à un fabricant de lait d’origine végétale, a mis en évidence les vulnérabilités de la surveillance de la salubrité des aliments pour les produits à base de protéines substituts. En réponse, l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) a amélioré les activités de surveillance et d’évaluation des risques en mettant l’accent sur les nouvelles catégories d’aliments, en accordant une attention particulière aux aliments importés.
Qu’est-ce qui change pour l’importateur?
1. Évaluations des risques améliorées : L’ACIA réexamine les profils de risque des aliments importés à base de végétaux et de substituts de protéines, et soumet un plus grand nombre de produits alimentaires à des inspections actives et à des procédures d’échantillonnage.
2. Protocoles d’inspection plus stricts : Les usines qui exportent des aliments au Canada doivent respecter des exigences plus strictes en matière d’hygiène, de documentation et de traçabilité. L’accent est mis sur la documentation relative à la gestion des allergènes, les processus de désinfection et le dépistage des agents pathogènes afin qu’ils correspondent aux normes canadiennes.
3. Tenue des dossiers et traçabilité :Les importateurs doivent tenir des dossiers détaillés sur les fournisseurs, les codes de lot et les chaînes de distribution afin de faciliter une intervention rapide en cas d’incident de salubrité.
Conséquences pour l’exportation vers le Canada
1. La conformité n’est pas facultative : Les producteurs aux États-Unis doivent s’assurer que leur documentation sur la salubrité des aliments est complète et être prêts pour les vérifications de la chaîne d’approvisionnement.
2. Retards et refus possibles : Les envois qui ne sont pas accompagnés de documents clairs ou qui ne sont pas inspectés peuvent être retardés ou refusés à la frontière.
3. Risques liés à la réputation : Les éclosions de maladies d’origine alimentaire attirent l’attention du public. Les importateurs doivent accorder la priorité à la salubrité pour maintenir la confiance des consommateurs.
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